Alors que la justice avait annulé le 13 juillet l’interdiction aux moins de 18 ans du document "Salafistes", réalisé par François Margolin et Lemine Ould Salem, le ministère de la Culture a fait appel de cette décision ce jeudi 21 juillet. Un acharnement au pire moment.
Quittant sa province à vingt ans elle se lance sans argent et sans relations et réussit à tourner des films étonnants, personnels, touchant à des sujets peu abordés au cinéma : l’adoption (La fille publique), la conversion (L’apôtre), la vengeance (Ne sous soumets pas à la tentation), le racisme anti-blanc, et le déracinement (PatriesNDLR : trailer ci-dessous). Son prochain film, tout juste terminé,La chute des hommes, traitant de l’enlèvement d’une jeune femme chrétienne par des djihadistes, sortira en novembre 2016 alors qu’elle aura déjà terminé le tournage du suivantLamorsure des dieux qui touchera à la réconciliation entre paganisme et christianisme.L’Ojim l’a rencontrée pour connaître son sentiment sur la réception de ses films par les médias, ses relations avec les instances du cinéma et ses projets. Entretien audio en roue libre dans un café entre fous rires et digressions où il sera question du CNC, de Frédéric Mitterrand, Xavier Niel et beaucoup de cinéma.
Le film "Salafiste" est aujourd'hui projeté dans quatre salles, mais il a bien failli être interdit. Ce documentaire est une plongée dans l'islam radical. "Nous avons été victimes d'un contexte politique... Nous n'avons pas du tout été jugés sus les critères cinématographiques et journalistiques, mais plutôt idéologiques et politiques", a déclaré le co-auteur, Lemine Ould Salem.