L’aigreur et la rancoeur des commentaires politiques et médiatiques après le brexit ne laissent pas d’étonner le démocrate.
Un peuple a simplement tranché, sur un sujet dont il a abondamment débattu avant le scrutin, et a donné à ses dirigeants une voie claire.
Pourquoi cette hargne contre le résultat du référendum ? Pourquoi à chaque nouvelle consultation populaire dans n’importe quel pays d’Europe cette colère de moins en moins dissimulée contre le verdict des urnes ?
Les uns de souhaiter que le peuple britannique souffre le plus possible, pour donner l’exemple, les autres de contester la validité du référendum en lui opposant de manière puérile une pétition bidon, les derniers enfin annonçant le début de l’apocalypse, l’effondrement du monde derrière la Manche.
En réalité, la noirceur de ces réactions nous amène à penser que les tenants de l’Union européenne, qu’ils appartiennent à la classe médiatique ou politique, et ils sont légions dans ces rangs, sentent confusément la fin de leur modèle, la fin de leur époque, et l’annonce d’une ère nouvelle, celle des peuples libres.
Je réagissais à l'instant, lors de la #PlenPE, aux conclusions du dernier sommet européen sur le #Brexit :https://t.co/Plun9n7wAi— Marine Le Pen (@MLP_officiel) July 5, 2016