"Philippe Séguin a été le héros du débat parlementaire organisé à la hâte après le référendum anglais. Et Séguin par-ci, et Philippe par-là. Et sa lucidité par-ci, et ses prédictions par-là", explique Éric Zemmour". Le journaliste rappelle que lors du referendum sur Maastricht, en 1992, l'intéressé "avait essuyé les mêmes reproches, les mêmes avanies, les mêmes insultes que les chefs du Brexit anglais". À ses yeux, Philippe Séguin avait "mis tous les partisans de l’Europe devant leur contradiction existentielle : la démocratie ou l’Europe".
"Les Anglais sont séguinistes", lance Éric Zemmour. Pas ceux qui lui rendent hommage ? "Cet éloge vibrant et unanime à Philippe Séguin est le traditionnel hommage du vice à la vertu", se désole le journaliste. "C’est parce que Philippe Séguin avait tort qu’il avait tout juste. C’est parce qu’il est mort qu’il n’a jamais été aussi vivant", conclut-il. RTL
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