« @lemondefr, cette imposture » | Nouvel article dans mes carnets d'espérances : https://t.co/8l305XzEEt #PanamaPapers
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 6 avril 2016
Il fallait probablement attendre que la déflagration de la bombe sale du « Monde » soit passée, que la presse française à de rares exceptions près se soit repue de ses propres mensonges, pour analyser calmement la séquence odieuse à laquelle nous venons d’assister.
Odieuse et en même temps tellement révélatrice d’un fonctionnement dont la démocratie et l’Etat de droit sortent totalement essorés.
Le journal censé être le plus sérieux de la presse française ( c’est dire…) mais connu pour son combat acharné contre le Front National, (voir l’éditorial de son directeur Jérôme Fenoglio, à deux jours du premier tour des régionales et intitulé « le FN cette imposture »), a donc sous le titre racoleur « Panama papers: comment des proches de Marine Le Pen ont sorti de l’argent de France », lancé une gigantesque offensive médiatique contre le Front National et moi-même sur la base de prétendues « révélations » qui ne révèlent ….rien, nada, zéro, le vide sidéral.
Et pourtant… Comme ces foules prises d’hystérie collective, les médias français se sont jetés à corps perdu dans un lynchage en règle du premier parti de France.
« Détournement », « système opaque d’évasion fiscale », « fraude fiscale », « dissimulation », « société offshore » plein de mots qui salissent, jetés en vrac dans plein d’oreilles qui n’en demandaient pas tant. Télés, radio, journaux, réseaux sociaux… En quelques heures tout ce que la France compte de relais d’information étaient saturés d’un flot ininterrompu de supputations, d’amalgames, d’insinuations ou pour les plus zélés, de bonnes grosses accusations diffamatoires exprimées sans aucune prudence, sans aucune retenue, au mépris de toute déontologie et évidemment sans la moindre vérification.