Le père a reçu le soutien d’experts juridiques qui trouvent la décision monstrueuse au plan légal.
Selon le Daily Mail, un juge anglais vient, par une décision ahurissante, d’interdire à un père d’emmener son fils à l’église.
Ce papa vient de divorcer de la maman. Ensemble, ils ont eu un fils, âgé aujourd’hui de 9 ans. Alors que la maman s’est tournée vers la religion (musulmane), le père, non pratiquant, s’est rapproché de la communauté chrétienne locale. Dans sa jeunesse, on lui a appris que les chrétiens étaient immoraux et sans cœur, que seuls les musulmans ont une foi pacifique et que tous les autres sont mauvais. Il s’est rendu compte, petit à petit, que les disciples de Jésus étaient des personnes tout à fait normales et il refuse que son fils nourrisse les mêmes préjugés que lui. C’est pourquoi, souhaitant ouvrir l’esprit de son fils, il a jugé bon que son fils fréquente l’église et l’a incité à participer aux activités de la paroisse sans pour autant chercher à le convertir.
Mais la mère a saisi la justice, sous le prétexte que la confusion allait régner dans l’esprit de son fils et qu’il allait perdre sa foi. Le juge vient donc d’interdire au père d’entraîner son garçon à l’église. S’il passe outre, il perdra la garde de son fils. Il a également l’obligation de ne lui fournir que de la nourriture halal et il doit cesser de lui parler de religion. Le père va faire appel devant la Haute Cour, tellement le jugement lui paraît inique. Il se demande si le magistrat britannique n’a pas pris cette décision de peur d’être traité d’islamophobe s’il avait tranché dans l’autre sens. Le papa a maintenant le sentiment que son fils se détache de lui. Il redoute qu’il ne veuille plus, à terme, le voir car il lui reproche, sous l’influence de sa mère, de ne pas être pratiquant.